Samantha Teper, l'art pour passion.

C'est une rencontre avec l'art et Samantha Teper que nous vous proposons aujourd'hui.  Jeune galériste, elle a lancé une collection de bougies reproduisant des oeuvres d'art sous le nom "The Oscar Collection".  Un nouveau regard, un vrai concept sur des objets précieux et lumineux ! Interview.

Comment est née votre passion pour l'art ?

J'ai grandi  dans une famille qui nous a fait baigner dans cet univers dès l'enfance. Je suis allée dans les musées avec ma mère dès l'âge de deux ans, ce que je fais aujourd'hui avec mon fils qui en a quatre.  J'ai commencé à travailler dans le milieu de l'art, juste après mes études, il y a sept ans. Les musées, les expos ont toujours fait partie de mon quotidien. J'ai exercé dans une start-up mais aussi pour des artistes et en galerie pendant deux ans. C'est là qu'est née l'idée de "The Oscar Collection". J'ai réalisé, en commençant à habiter seule, que les bougies étaient devenues mon objet préféré. J'en achetais tout le temps.

Qu'est ce qu'apporte, selon vous, une bougie dans un intérieur ?

Une bougie donne une personnalité à un lieu. L'alliance entre une oeuvre d'art et une bougie dans un intérieur est vite devenue une évidence. Encore fallait-il réfléchir à sa conception. Une aventure. Mon objectif était de travailler avec des fondations d'artistes de renommée internationale,  avec leurs master pieces et de proposer aux gens une autre façon de collectionner. Puis, nous avons dû réaliser toute une étude de faisabilité du projet.

Un défi ?

Cela a duré un an. Les fabricants me disaient que c'était irréalisable. Les fondations d'artistes sont très rigoureuses sur les oeuvres. Par exemple, il est impossible de changer une couleur. Ce fut un long travail de fabrication et finalement nous travaillons avec une usine à Valence. C'est ainsi que le produit est né. Le processus est très complexe. La bougie passe au four pendant des heures. Au vu de la taille, 40 cm, chaque objet est réalisé à la main. Nous voulions une oeuvre d'art avec une signature et un tampon de la Fondation, un objet numéroté mais aussi une cire vegan. Les sept mèches sont en coton égyptien ce qui évite la noirceur qui apparait au moment du brûlage. Cela représente 800 heures de lumière. La bougie, une fois allumée, donne vie à l'oeuvre. Nous avons aussi travaillé avec un "nez" ce qui a permis de créer une odeur personnalisée. 

Vous proposez trois oeuvres différentes. Pourquoi ce choix ?

Des coups de coeur. J'aime beaucoup Jean-Michel Basquiat, l'un de mes artistes préférés, découvert, il y a une dizaine d'années au Musée d'art moderne de Paris. J'aime aussi Keith Haring pour le pop art. Ensuite, ces deux artistes très connus racontent des choses tellement fortes à travers leurs oeuvres en évoquant des faits de société qu'ils étaient, dans mon esprit, une évidence.

Où peut-on s'offrir ces précieux objets ?

Nous sommes en système de pré-commande jusqu'à la fin décembre. Puis, ces oeuvres seront en vente sur notre site. Mais aussi bientôt à New York grâce à notre partenaire Monsieur Harry B. Macklowe qui a permis que ce projet existe. Une édition limitée à 250 exemplaires. Toutes les oeuvres sont numérotées avec certificat d'authenticité des fondations des artistes. 

Marie-Hélène Abrond

Pour en savoir plus, dans cette période de fêtes, n'hésitez pas à contacter Samantha Teper  sur Instagram 

 

 

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