Elle était venue pour une série de concerts à Paris en avril dernier.  Dominica Merola est de retour au Théâtre des Deux Anes, les 20, 23 et 27 novembre à 19 h, pour un piano-voix d'exception.  Au programme, de grandes chansons québécoises, de nouveaux titres qu'elle a écrits et composés...  De Montreal et juste avant de s'envoler pour la France, elle a accepté, en avant-première, de répondre à nos questions. Entretien.

Compositeur, pianiste, interprète, souvent co-auteur de ses textes et chantant en trois langues, Dominica Merola aime Paris, la langue française, sans avoir oublié ses racines québécoises et italiennes. Issue d'une famille où l'art a toute sa place (son père, Mario Merola est un artiste-peintre connu au Québec) et une maman comédienne, elle a baigné dans un univers musical et appris le piano dès l'enfance. Des études approfondies, une voix à la tessiture aussi puissante que douce, l'interprète qui avait chanté en duo avec Daniel Lavoie (suivez le lien) nous invite à découvrir de nouvelles chansons.

Vous êtes bientôt de retour à Paris. Qu'emportez-vous dans votre valise musicale ?

Des chansons déjà connues de mon répertoire et des surprises ! Il y aura bien sûr Robert Charlebois, Jean-Pierre Ferland, Félix Leclerc... qui ont marqué ma vie musicale mais aussi des textes de Nelson Minville et Marc Chabot. Je vais aussi présenter "En attendant minuit", un nouveau tître que j'ai co-écrit avec ma soeur Caroline et qui se trouve sur mon nouvel album, en prévision des fêtes de Noël. Mais ce dont j'ai envie, c'est d'établir une vraie communication chaleureuse avec le public et de leur apporter des anecdotes de Montreal et du Québec. J'aime échanger et partager avec ceux qui viennent me voir en spectacle ! Je suis heureuse de me produire au Théâtre des Deux Anes qui accueille aussi des spectacles musicaux. C'est une salle mythique et historique.

Parlez-moi de ce nouvel album...

Il y a des chansons comme la reprise d'Halleluja de Léonard Cohen que j'avais enregistrées avec la chorale Vicus Aureus à Bourges l'année dernière et j'ai travaillé d'autres titres avec la chorale La Muse à Montreal.  Ce fut beaucoup de travail. Et puis, il y a "En attendant minuit" que j'aime beaucoup parce qu'il rappelle mes Noël d'enfance, que je l'ai co-écrit avec ma soeur et que j'en ai composé la musique. 

Qu'est ce que Paris représente pour vous ?

Paris, c'est la ville lumière. J'ai toujours aimé les photos de Doisneau, le quartier de Montmartre où je réside lors de mes passages à Paris. Il y a une âme à Paris, celle d'Aristide Bruant, du cabaret "Le Chat Noir". Et puis,  il y a les films français que j'adore; qu'il s'agisse d'"A bout de souffle" avec Jean-Paul Belmondo, de Gérard Philipe, Jean Gabin et tant d'autres.  Je suis aussi une grande cinéphile.

Qu'aimez-vous faire à Paris ?

J'adore flâner dans les rues, prendre le métro, regarder les gens passer depuis les terrasses de café. A Paris, où que l'on soit, il y a toujours du mouvement.  C'est si vivant, créatif au niveau artistique, humain. On dit qu'on est "cool "à Montreal mais à Paris on est "emporté par la foule" comme l'a  si bien chanté Edith Piaf !

 

Rendez-vous sur le site du Théâtre des Deux Anes pour réserver.

Pour cet évènement exceptionnel, CulturActu vous invite à gagner vos places sur Twitter : https://bit.ly/2NwhUJu et Instagram https://bit.ly/2NaTR3T . Tirage au sort le 08/11.

 

Marie-Hélène Abrond

                                                                                                      Publié le 2 novembre 2019

 

 

 

 

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